Pour une politique pragmatique et des solutions durables
Dans une période marquée par une polarisation croissante, notre canton a plus que jamais besoin d’une politique constructive et pragmatique au Grand Conseil. La législature 2021-2025 a bien démontré le rôle pivot que les positions nuancées jouent dans les débats importants. L’augmentation des allocations familiales plébiscitée par la population ou encore la réforme fiscale ciblée sur la classe moyenne, qui est entrée en vigueur en début d’année 2025, sont deux exemples parmi d’autres de projets façonnés par des compromis, pour le bien de l’ensemble de la population.
En deux législatures de député-suppléant, j’ai déposé ou cosigné plus d’une cinquantaine d’interventions parlementaires et pris la parole plus d’une centaine de fois. Parmi les réalisations qui me tiennent le plus à cœur, je citerais en particulier l’augmentation des moyens à disposition pour les bourses d’études: grâce à deux amendements budgétaires, j’ai pu augmenter le budget correspondant de plus d’un million de francs, pour mieux le faire correspondre aux besoins d’un canton non universitaire comme le Valais. J’ai en outre déposé des interventions qui ont abouti à l’élargissement des possibilités de vaccination en pharmacie, à l’extension des horaires d’ouverture de la Médiathèque, à la création de points de rencontre d’urgence en Valais ou encore à l’encouragement de la participation politique, par exemple via l’obligation pour les communes de joindre des notices explicatives avec leur matériel de vote.
Je continuerai à m’engager en faveur de l’égalité des chances, un thème qui est à l’origine de mes premiers combats politiques. En outre, je souhaite contribuer à façonner un Valais plus durable et exemplaire. Après l’échec de la votation sur la loi cantonale sur le climat, je suis d’avis que le Parlement doit remettre l’ouvrage sur le métier pour trouver d’autres solutions susceptibles de recueillir une majorité, car ne pas agir dans ce domaine n’est pas une option.